Pages

17.9.07

Petites reflexions


On écrit tout et n'importe quoi sur tout et n'importe quoi.
pour peu que l'on soit connu, on y va de sa prose car il est mieux vu d'être connu, que d'être reconnu. Moi , je ne suis personne. Je suis le papa d'un petit garçon dont la vie est le prétexte dont je me sers pour rendre service. A ceux qui comme moi ont cherché ou cherche encore des réponses à la question, pourquoi mon enfant est- il enfermé dans une boite relié à la vie par des fils dont il ne voit pas le bout? Qui se demandent en rentrant chez eux, ce que leur recele le répondeur et qui n'ont aucune idée de ce que leur réserve leur avenir de parents. Au surplus s'interdisent du plaisir et toute joie, ne réservant de sentiments qu'à une boite qu'on appelle couveuse, qui n'est ni plus ni moins l'extension du ventre dans lequel devrait se trouver leur enfant.
Au jour d'aujourd'hui, malgré que tout soit rentré dans l'ordre, je me demande toujours comment j'ai pu tenir dans de telles conditions d'austérité.Il me plaît à penser que c'est l'espoir qui m'a tenu en éveil. Ce même espoir, qu'au cours des textes que vous avez pu lire , j'ai essayé de vous faire partager. Le plus important n'est pas de savoir qui écrit quoi, mais pourquoi on l'écrit et à quoi cela va servir.
A ceux et celles qui me liront dans l'incertitude et le doute, je leur dirais: gardez à l'esprit, qu'il est plus facile de conserver une chose que de la faire grandir. Cela veut dire que non seulement vous devez croire au combat que mène votre enfant mais qu'en plus, vous devez y adhérer totalement comme si vous vous battiez pour survivre. Le combat achevé et que votre enfant sera à la maison, vous relierez ces quelques mots et peut être me comprendrez vous... Peut être ferez vous votre cette pensée d'André Malraux "La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie".
Je n'ai jamais souhaité donner une postérité à mon fils par ce blog, mais j'ai voulu retracer son combat, ainsi que nos joies, afin de prouver que la vie à toujours droit de citer, même dans la nuit la plus obscure. Pour vous en convaincre, regardez parterre, dans la rue et vous verrez que des petites fleurs de rien du tout parviennent, contre toute attente à percer le bitume!