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9.9.06

Une proximité bienvenue

J'aimerais livrer là, le fruit d'une expérience accidentelle: comme l'a écrit Corinne plus bas, nous dûmes hospitaliser Alexandre. (Il n'est pas dans mes intentions de revenir sur le sujet mais de le compléter). A l'instant où la pédiatre nous a recommandé l'hospitalisation, oui je l'avoue: j'ai pleuré! Devant mon désarroi, mon tite Zamour m'a permis de rester toutes les nuits nécessaires auprès de N'Gabou (relire plus bas).
Donc, pour la première fois, j'allais me comporter en père, non pas que je ne le fus pas auparavant, mais, je le devenais au sens "nourricier" du terme.C'est à dire que mon fils, le temps de sa convalescence allait devoir compter sur moi à 100%!
Serais-je à la hauteur de sa Maman qui, pour tout vous dire, assure depuis que nous sommes trois, la majeure partie du "travail"?
Le soir venu, lorsque je me retrouvais seul avec mon fils, je fus pris de panique sauf que, cette fois, il n'etait pas concevable de "sonner la cavalerie".
Certes, je savais quoi faire et avais déja expérimenté "les gestes qu'il faut" mais pour la première fois je bossais sans filet juste lui et moi dans un huis clos familial!
C'est un peu comme quand on compose sur un sujet qu'on a survolé. La confiance ne peut s'installer que si on a répondu juste à la première question! (rires).
C'est ce que je fis... En fait, j'ai l'intime conviction que mon tibout a compris mon embarras et m'a secrètement montré la voie à suivre...
En fait, à l'issue de trois jours et deux nuits, tout c'est si bien enchaîné que j'eprouvais une telle fierté que rentrer m'emmerdais vraiment (pour une fois je suis grossier, mais c'est pour rendre crédible le propos).
Que doit-on comprendre de cette expérience?
A mon sens deux choses:
- La première est que l'on est capable de bien plus que l'on ne croit mais infiniment moins que l'on espère!
- La seconde c'est que lorsque l'on regarde sans voir on est plein de certitudes que la réalité ébranle avec fracas...
C'est si vrai que même les infirmières pourtant jeunes, ne peuvent s'empêcher de considérer normal un papa qui reste au chevet de son fils...
Conclusion:
Ya du boulot messieurs dames!!!

7.9.06

auprés de son arbre...il vivait heureux

Alexandre avait son rendez-vous mensuel ...cette aprés midi avec le pédiatre...A 13 heures il a fait une montée de fièvre( 39) . Il a du être hospitalisé à cause d'une pyèlonéphrite (infection du rein). Notre petit bonhomme s'est montré une fois de plus courageux!( le courage ...héritage de ses parents) Les infirmières ont tenté de le piquer aux mains, aux pieds. Ce fut impossible, apparement il a hérité de mes veines! Son comportement force le respect.Il est resté digne!Il n'a même pas pleuré! Il a donc un accés au crâne et restera hospitalisé au moins 5 jours. Son père est resté auprés de lui ( même si c'est un déchirement de les laisser tout les deux).Ils me manquent! je suis dans l'obligation de rentrer pour m'occuper de la chienne et du chat!
Je me suis procurée, il y a quelques années, des livres concernant la psychogénéalogie et en particulier celui concernant la symbolique des prénoms en psychogénéalogie.
Alexandre : est né le 31 Mars, jour de st Benjamin. Le benjamin, dans une fratrie est le dernier né, parfois le chouchou. Le dernier né était, en ancien français " un derrain", du latin qui est en arrière ( derrain = deux reins) Certains penseront que c'est un peu tiré par les cheveux...Dans la famille d'Olivier, trois personnes à ce jour ont ou ont eu des soucis reinaux. Son oncle a été greffé. Son frère jumeau est en attente d'une greffe....et une de ses nièces a des soucis aussi. Aujourd'hui, Alexandre a une infection urinaire! Où se situe Alexandre dans la reproduction du schéma familiale? N'y aurait-il pas quelque chose d'héréditaire qui se jouerait actuellement? Peut-être est-ce un peu prématuré que d'en parler....comme notre petit bonhomme.

3.9.06

Au Service de Sa Majesté


A la veille des vacances de son Papa, Alexandre est rentré chez lui soit, le 28 juillet 2006. Depuis lors, nous n'avons de cesse de satisfaire voire d'anticiper chacun de ses désirs (supposés) ou de ses besoins. Néanmoins, on ne peut pas dire qu'il soit ingrat, il ne nous réveille que une à deux fois par nuit et nous gratifie aussi souvent qu'il le peut de son sourire d'ange!
Nous pensons et agissons "Bébé", notre réfrigérateur est un album de photo mais aussi, un pense-bête nous rappellant à quelle heure doit-on incorporer tel ou tel médicament dans son biberon ou bien ce que nous devons lui faire éventuellement ingérer avant ou après ce dernier.
Nous essayons autant que faire se peut de le sortir (en moyenne tous les deux jours lorsque le temps le permet).
Ne vous imaginez quand même pas, en lisant ces quelques lignes qu'avoir un enfant est une sorte d'esclavage "consenti", non!
C'est tout le contraire : nous sommes chaque jour surpris du naturel avec lequel nous nous attelons à ces tâches: le change et le biberon sont complètement maîtrisés! Pour information, il mesure 49 cm pour un poids de 4470gr.
Certes, Maman est plus présente que moi auprès de notre Bébé mais je tente de compenser par un peu de fantaisie ou un peu plus d'implication dans les obligations de la maison.
Petite anecdote: un soir que je le changeais il s'est écrié "Ngabouuuu"! Depuis c'est son tit nom africain (vu qu'il n'a qu'un seul prénom) du coup, je le surnomme "N'Gabou", lol!
Bon je vous laisse, le soleil pointe, on va le balader un peu...@ très bientôt pour de nouvelles aventures!!