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11.3.08

La réalité nous rattrappe...

A voir notre petit garçon tel qu'il est sur la photo ci-contre, on en oublierait d'où il vient et qu'il nous faut rester vigilants. Une enquête publiée dernièrement par le quotidien "Le Parisien", nous ramène à la réalité des prématurés, à savoir qu'une surveillance constante s'impose dans les cinq années suivant leur naissance, malgré qu'ils puissent (comme c'est le cas d'Alexandre) être durablement "tirés d'affaire".


On sait depuis le début, qu'un enfant grand prématuré a statistiquement plus de possibilités que la moyenne, de développer des retards intellectuels, de compréhension, de langage ou d'apprentissage.

Problème épineux lorsque l'on apprend qu'aucune structure médicale ou très peu sont capables, en France d'assurer le "service après-vente" des "grands prémas".

Par ailleurs, aucun médecin ré-animateur ne peut anticiper au cas par cas le destin de ces bambins tombés du nid trop tôt... Ce qui n'est pas très rassurant pour nous, parents!

Toutefois, soyons hônnetes, qu'attendons nous du corps médical ? Qu'il sauve nos enfants, lorsque l'on vit dans l'instant on n'a pas vraiment le loisir de penser à demain surtout qu'il n'est jamais assuré...

Cependant, la courbe de croissance et la bienveillance des médecins à son égard, nous feraient presque oublier que nous avons un enfant différent dont les besoins sont spécifiques par rapport à ceux de ses semblables nés à terme.

Néanmoins, cette réalité qui nous revient à la face comme un boomerang n'entame ni notre foi en lui ni notre détermination à l'encadrer de notre mieux.

Sachons donc prendre la vie comme elle vient avec confiance tout en ne perdant pas de vue que pour nous, parents de "grands prémas" la naissance se prolonge bien au-delà de l'accouchement...