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7.7.06

marre....à bout

On nous avait prévenu, à notre arrivée, que nous serions là pour un bon moment sans toutefois, nous donner de limites( les médecins eux même n'en avaient aucune idée). Aujourd'hui, nous arrivons à un état mental et physique que nous ne soupçonnions pas. Bien que, nous nous le cachions, nous sommes en train de craquer...99 jours c'est très long et il s'en passe des choses. Maintenant, notre patience s'amenuise comme une peau de chagrin, car Alexandre progresse à grands pas. Malgré cela, c'est encore trop long. Nous ne sortons pas ou très peu. Le travail (pour Olivier) et le temps passé à l'hopital usent. La chienne, le chat et la maison sont mis entre parenthèse.La moindre contrarieté peut devenir insurmontable. Aprés l'effet de surprise, l'assommoir de la dure réalité,le désarroi, l'injustice, l'incompréhension de l'entourage, l'acceptation, la résignation et l'accompagnement. Nous sommes passés par tout les stades de pensées et avons dû surmonter toutes les difficultés une à une. Il n'est pas prétentieux de dire, que nous sommes fières de ce que nous avons accompli. Aujourd'hui, nous avons envie de dire, que nous avons assez morflé et que nous souhaitons que tout cela cesse.
Paradoxalement, plus les nouvelles sont bonnes, moins nous sommes patients.Je m'enerve pour de petits riens, j'ai un besoin vital de CALME et de TRANQUILLITE. Olivier et moi même sommes épuisés.Puis, nous réalisons, que la place d'Alexandre est parmi nous. Au surplus, notre petit bonhomme nous découvre : il nous touche, nous observe et gazouille . Petit à petit, nous nous réapproprions notre rôle de parents.A l'instant, à l'image de l'équipe de France de football, nous préparons notre finale à l'issue d'une qualification laborieuse! (rire) Effectivement, nous avons d'autres attentes...

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