16.5.06
Déchirement et frustration
Lorsque l'anesthesiste m'a annoncé" qu'il fallait sauver ma peau " avant tout, le 31 Mars, j'ai fui. Je me regarder subir toute cette serie d'examens, en silence...Il a fallu faire appel à 4 anesthésistes pour pouvoir me poser des cathéters pour "le grand jour", car j'avais tellement d'oedèmes! J'étais spectatrice et actrice de tout ça. Je me suis retranchée dans une espéce d' indifférence en essayant de faire de l'humour.En fin de compte, j'étais complètement désemparée. Le lendemain matin qui était un Vendredi , j'ai été cesarisé pour " le rôle de ma vie ". Je n'ai pas vu mon petit bout, il fallait faire très vite, car son état de santé était précaire. Le professeur qui me suivait pour ma précédente grossesse m'a félicité...Je me suis demandé pourquoi? J'ai été dépossédé de ma grossesse, dépossédé de mon enfant... J'avais demandé à Olivier de me ramener de l'eau de bleuet ( ça fait dégonfler les paupières aprés un gros chagrin)Je n'ai pu le voir que le Dimanche qui a suivi mon accouchement. Une ambulance est venue me chercher car le service de néonatalité se trouve à l'autre bout de la ville...Quel déchirement. Depuis que je suis sortie de la maternité, je consacre à Alexandre toutes mes aprés midi. J'essaye de lui donner le maximum de mon amour et de mon energie. Je me consacre un minimum de temps le matin. J'ai eu l'opportunité de faire du peau à peau lorsqu'il a commencé à prendre du poids et qu'il était stable au niveau santé ...ce fut un grand moment de bonheur... lorsque l'infirmiere me l'a donné, il m'a regardé. Quelle émotion ! Aujourd'hui, il pese 1157 grammes et profite un peu plus chaque jour...
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