Lorsque Alexandre est né, je me suis dit qu'une fois de plus, la vie nous avait sorti sa botte secrète. Un peu comme la botte de Nevers. Je me suis sentie complètement déstabilisée, car dans notre entourage familiale, les seuls à avoir cru à la combativité d'Alexandre étaient mes parents et ma belle mère. Il a fallu que je puise au plus profond de moi pour pouvoir surmonter ma souffrance et essayer de retrouver mes esprits, afin d'encourager mon fils dans son long et perilleux combat. Cette épée de Damoclès que nous avions au dessus de la tête son père et moi, nous a longtemps menacé.
Une histoire extraordinaire est arrivée à des gens ordinaires, dont petit à petit, une fois le combat quasi remporté, ce sont vus encouragés par des gens qui ne croyaient pas à la victoire.Par le plus grand des hasards, ceux qui n'ont pas cru en lui, sont malheureusement aujourd'hui, les premiers à se manifester.... Néanmoins, nous ne le dirons jamais assez, nous nous sommes sentis bien seuls dans ce combat, mais n'est-ce pas là en définitive, le dur apprentissage du métier de parents? Nos sentiments, nos émotions ont évolué au fil des semaines. Nos meilleurs alliés, depuis le début de ce duel, qui oppose Alexandre face à la mort, sont le temps, la patience, le corps médical, la confiance, l'espoir et l'ardent désir de vivre de notre petit bonhomme.
Vivre c'est changer du temps en expérience....( Caleb Gattegno)
5.7.06
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire